Réussir la transition démographique et lutter contre l’âgisme

Réussir la transition démographique et lutter contre l’âgisme

Les seniors  ayant une perception négative du vieillissement pourraient vivre 7,5 années de moins que ceux ayant des attitudes positives. C’est le constat que dresse l’OMS dans sa stratégie 2016-2020 relative au vieillissement. Cette perception négative du vieillissement est due à l’âgisme que subissent les personnes âgées dans notre société.

D’ici 2050, 25% des Français auront plus de 65 ans. Pour permettre à cette population de bien vieillir, il est primordial de combattre les discriminations liées à l’âge. Des pistes de travail sont à découvrir dans le rapport publié par la députée  Loire-Atlantique Audrey Dufeu-Schubert : Réussir la transition démographique et lutter contre l’agisme (décembre 2019).

Pour combattre l’âgisme et permettre à notre société de réussir sa transition démographique, il faut s’engager sur trois fronts à la fois : « la sphère individuelle et intrinsèque de la personne vieillissante, l’entourage élargi de la personne vieillissante, et la reconnaissance sociétale du vieillissement »

Lire notre article : L’agisme, principal frein au bien-vieillir ?

Changer le regard porté sur les seniors

Pour changer le regard porté sur le vieillissement, Audrey Dufeu-Schubert propose de renforcer les droits accordés aux seniors comme par exemple :

  • La mise en place de discriminations positives : imposer la présence des personnes âgées dans certains secteurs, lorsqu’elle est nécessaire pour aborder des thématiques qui les concernent directement.
  • L’instauration de droits positifs nouveaux : droit à la mobilité, droit au domicile, droit à la compensation des incapacités, droit à la participation, droit à la formation, droit de se préparer à la retraite, etc.
  • La désignation d’une personne de confiance (élargie hors du domaine médical) dans les établissements d’accueil des personnes âgées.

La députée propose aussi de mieux les intégrer dans la société, en installant des bureaux de votes dans les Ehpad par exemple ou en proposant un meilleur accompagnement des personnes en fin de carrière vers la retraite.

Une autre piste contre l’âgisme développée par Audrey Dufeu-Schubert :  réconcilier les générations, en levant les tabous liés à la mort et à la sexualité des seniors, et en consolidant les liens intergénérationnels (éducation, logement, social).

Découvrez le rapport dans son intégralité dans le lien suivant : Réussir la transition démographique et lutter contre l’agisme

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